C'était salement romantique.
Tu m'obsèdes. Je ne trouverais jamais le sommeil ce soir. Partager des moments avec toi n'a pas de prix. Je sais maintenant que je ne suis pas celle à qui tu penses. Pauvre conne. Evidemment qu'il ne pense pas à toi, que crois-tu ? Comment as-tu pu un seul instant te dire qu'il y aurai vraiment quelque chose entre vous. Il l'aime. Il en est fou. Autant que je suis folle de lui.
J'ai tellement envie de te haïr, du plus profond de mon être. Tellement envie de te détester, de te crier, de te pleurer, de rage, de haine, pour ce que tu me fais, et contre moi même. D'avoir été assez stupide pour croire que tu avais changé, que tu l'avais oubliée, que tu n'avais pas osé pendant toutes ces années. Idiote. Il ne me restera plus que ces deux nuits. Tu n'auras plus rien de moi. Plus rien. Prendre conscience de ce que tu m'as pris me fait deja trop de mal. Je te deteste. A toi. A jamais.
" Tu es plus facile à faire qu'à comprendre et tomber je n'ai pas pu te prendre. Partir trop loin de toi, j'ai voulu te manquer, à tes yeux feindre d'exister. J'ai volé loin de toi. J'ai tenté de voler loin de toi. Tu fus plus facile à suivre dans la ville qui devint notre plus grande fuite. Et moi étendue dans ce lit je contemple ce que j'ai donné de ma vie. "
Abrutie.