Viens, emmène moi la-bas.
15h. Je croise ton regard, quelque chose se passe. D’où viens-tu ? Te revoir sous ces lumières sombres. Me décaler. Te frôler. Ta main se glisse dans la mienne. Ne me cherche pas. L’alcool qui coule dans mes veines rend le temps plus long. Les secondes ralentissent et je te retrouve. Quel est ton prénom ? Je pars.
Rentrée pied nu. Ma peau effleure ce sol froid et humide mais je ne m’en soucie pas. Je manque de tomber. Tu me rattrapes. Enchantée. Je me souviens. Embrasser, te mordre en même temps, enfoncer mes ongles dans ton dos brulant. Viens, emmène moi la bas, donne moi la main que je ne la prenne pas. A quoi bon se reconstruire quand on est adepte du pire ?
Ne tourne pas. Embrasse moi. Vraiment désolée pour ce soir. Je pense qu’on se reverra. Il faut parfois laisser les choses faire sans se poser de question. Je ne te parle pas de quelque chose de sérieux, rentre simplement avec moi.